Une cuisine de poche ? Non, un confetti. Derrière le comptoir, Bruno Gensdarme louvoie entre fourneaux et piles d’assiettes. Compagnon de route de Guy Savoy, il est aujourd’hui son propre patron, des petits matins au marché Forville aux midis à l’ardoise. Soupe glacée de tomate et brousse, sauté de veau et polenta, épaule d’agneau, pintade fermière, riz au lait, « petits vins » inscrits sur le miroir et chics bordeaux... Du frais, du goûteux, du lisible. Ni bistrot, ni gastro, un resto franc et sympa aux vingt couverts, banquettes, miroirs et bois flottés. Et cette devise, à l’entrée : « Bien faire et laisser dire ». La table de quartier comme on l’aime.