La cuisine est « d’aquí ». D’ici, du pays nissart. Compréhensible pour clients de tous horizons. Beignets de courgette, mesclun, riquette et ricotta, pâtes au pistou, stockfish, tourte de blettes : chaque plat a ses papiers en règle et son visa du proche marché Saleya. Un jour d’automne 1996, Dominique Le Stanc quitta en précurseur la restauration étoilée et la gastronomie sous cloche. « Enfin, je vais pouvoir cuisiner !» dit-il, n’ajoutant que quelques virgules à ce bouchon créé vingt ans plus tôt par les époux Giusti. Simplicité, terroir, cuisine minuscule aux carreaux rouges, chaleureux coude à coude, tabourets pour l’arthrose ; téléphone, fax, internet et cartes de crédit prohibés. Le bonheur !