Puis nous avons quitté Mer pour Orléans. Nous habitions dans la petite ville d’Olivet, dans la maison que j’ai toujours. Quelle joie de retrouver la ville. Les enfants grandissaient, nous avions très peu à leur offrir, mais je leur donnais tout mon amour. Ông accepta un poste de surveillant au lycée Sainte-Croix. On obéissait à l’ancien lieutenant-colonel à la baguette ! Un jour, il a remplacé un professeur vacant et cela lui a permis d’enseigner à son tour. Il se plongeait dans les livres d’histoire, de géographie et d’éducation civique le soir en rentrant du travail. Il préparait sa maîtrise d’histoire pour devenir professeur. Malgré cela, l’argent ne rentrait pas assez et je lui ai proposé de travailler. J’allais ouvrir « La Hanoïenne », en 1971, dans la maison familiale, l’une des premières tables d’hôtes de France ! Ainsi, pas besoin de prêt bancaire et je pourrais continuer de m’occuper des enfants.
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