Objectif Top Chef : Philippe Etchebest à la recherche du prochain candidat amateur

Plus besoin de faire le pitch de Top Chef : des chefs talentueux venus des quatre coins de la France s’affrontent lors de défis culinaires pour savoir qui sera le meilleur. Pendant ce temps, les Français sont admiratifs (et affamés) derrière leur écran de télévision. Mais cette année, un candidat non-professionnel rejoindra les chefs chevronnés. L’ « amateur » ne sera pas tout à fait un intrus, puisqu’il s’agira d’un apprenti cuisinier…

C’est Philippe Etchebest (deux étoiles Michelin et deux émissions de télévision au compteur) qui est parti à leur rencontre. Le déroulé ? Du lundi au jeudi, le chef rencontre trois candidats par émission. Ils présentent au chef un plat libre qui sera une première sélection : le candidat ayant réalisé le plat le moins réussi sera éliminé. Les deux candidats restants sont départagés sur un plat avec un produit imposé… Et régional, s’il-vous-plaît ! Abricot et ratatouille en Provence-Alpes-Côte d’Azur, endives au Maroilles et pommes de terre dans le Nord. Le meilleur de la journée sera sélectionné pour la finale du vendredi, qui départagera les meilleurs de chaque région jusqu’à la grande finale.

Une belle aventure pour Philippe Etchebest, ravi d’aller à la rencontre de ces apprentis. « On découvre une nouvelle facette de ma personnalité, d’avantage dans la transmission de savoir et même dans l’accompagnement des jeunes », estime-t-il. C’est un des objectifs affichés de l’émission : être pédagogue, tant auprès des candidats, qui bénéficient de l’expertise d’un grand chef, que des téléspectateurs, qui apprennent de nouvelles techniques culinaires des participants et de Philippe Etchebest. Ajoutez à cela la découverte des produits emblématiques des régions de France, et tout le monde se couche moins bête après l’émission.

« Rencontrer tous ces jeunes qui se lancent avec passion dans le métier, c’était une très belle découverte », explique Philippe Etchebest. « Ils sont sincères et extrêmement motivés : les voir évoluer au fil de la compétition était un vrai bonheur… On a ri et pleuré ! ». Le chef se serait-il adoucit depuis ses inénarrables coups de gueule dans Cauchemar en cuisine ? Pas vraiment. « Quand je vais très loin dans la critique, c’est pour les amener à progresser », se justifie-t-il. D’ailleurs, les candidats savent à quoi s’en tenir : « les jeunes sont de vraies éponges : toujours en attente de conseils et d’expertise ». Pé-da-go-gi-que, on vous a dit.