Capucin : à la découverte du fast good de Michel Bras

Après la pascade d’Alexandre Bourdas, il faudra compter avec le capucin de Michel Bras. Une galette en forme de cône garnie de produits locaux de saisons. Capucin, c’est aussi le nom du « fast good » ou « fast cook » de Michel Bras, une adresse au cœur de Toulouse où déjeuner sur le pouce pour pas (trop) cher. Verdict ? Un concept gourmand et bien ficelé, à consommer sans modération.

Penchons-nous d’abord sur le capucin, le produit. Kezako ? Une galette aussi conique qu’un bustier de Jean-Paul Gaultier, à base de farine de sarrasin et de froment. Contrairement à un cornet de glace, c’est moelleux, mais contrairement à une galette, ça croustille un peu.

C’est le contenant idéal pour accueillir une garniture bien cuisinée à base de produits frais, de saison et locaux. Dans le capucin se nichent tour à tour du saucisson, de l’aligot, des poires, des épinards… Du sucré et du salé, selon l’humeur, parfois les deux, comme dans ce capucin roquefort et poires aigres-douces. Le capucin est aussi saupoudré délicatement d’une «miettée», un mélange de graines savoureuses comme de l’anis ou de la muscade.

Et maintenant, le capucin, l’adresse. Au cœur de Toulouse, au 6 rue du Rempart Villeneuve, les 200 m2 de Capucin sont joliment décorés. Un mélange d’inspirations que les magazines de design ne bouderaient pas : du métal et du chêne, et des couleurs minimalistes. Et pas besoin de se coller à son voisin pour dévorer son snack : les tables (une soixantaine) sont réparties sur deux niveaux. Ouf, on respire. Et on applaudit cette initiative réussie, à l’imagine du Ouest Express de Paul Bocuse ou du Daily Pic d’Anne-Sophie Pic.