Le poisson est bourré de qualités… Et quelques Français sont encore bourrés d’a priori sur le poisson. Il serait cher, difficile à préparer ou même dangereux : autant d’idées reçues, souvent fausses, qui méritent clarification. Réhabilitons le poisson !
Tout le monde n’aime pas le poisson
« Les enfants détestent le poisson » : quel cliché ! En boulettes, en croquettes, en fish & chips, les enfants adorent le poisson blanc. Et pour les plus grands, il est si dommage de décréter ne pas aimer le poisson… Non seulement il ne sent pas mauvais (à moins de manquer de fraîcheur) et surtout, il se prête à 1001 préparations, du sushi au couscous en passant même par la pizza. Parmi les quelques 150 espèces péchées en France – 2ème puissance économique maritime mondiale, comme le rappelle Dominique Defrance, délégué de la filière pêche chez FranceAgriMer – il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses.
Le poisson est compliqué à préparer
Acheté chez le poissonnier, il faudrait l’ébarber, le vider et lui enlever ses arrêtes ? Que nenni, votre poissonnier peut tout à fait lever les filets pour vous. Pas besoin de s’imposer un tête à tête avec une horrible (mais si bonne) lotte. Quant à la préparation, pas de panique : si les produits de la mer se prêtent sans mal aux préparations les plus raffinées, poêler ou poché un cabillaud n’est pas plus long que faire griller un steak. L’été, les sardines ou les maquereaux sont délicieux au barbecue tandis que l’hiver, le saumon ou le lieu se cuisinent de 1001 façons.
Le poisson est dangereux pour la santé
Les poissons, chargés en métaux lourds ? Oui et non. Certaines espèces comme le thon germon, le merlu ou le mérou sont plus susceptibles d’exposer leur consommateur au mercure, au methylmercure ou au PCB (polychlorobiphényle). Beaucoup moins de risque en revanche avec le bar, les anchois ou les sardines, et quasiment aucun avec l’aiglefin et le saumon. En 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) conseillait d'alterner, en consommant chaque semaine une fois un poisson maigre et une fois un poisson gras.
Consommer du poisson est dangereux pour la planète
Nous en parlions ici : en suivant quelques conseils simples, il est facile d’être un consommateur responsable. Un impératif est de respecter la saisonnalité des espèces (oui, comme pour les fruits). Un jeu d’enfant avec notre encyclopédie des aliments et son calendrier des saisons, où l’on apprend par exemple que la coquille Saint-Jacques ne se consomme pas en été. A noter que les calendriers dépendent des régions et des zones de pèches.
Le poisson coûte cher
Manger du bar de ligne, du turbot côtier ou du Saint-Pierre coûte cher, c’est indéniable. Tout comme manger du filet de bœuf ou un poulet de Bresse. Comme une viande d’exception peut s’avérer être un vrai luxe, du bon poisson peut coûter bonbon... Mais pour la consommation de tous les jours, on trouve bien des espèces délicieuses et abordables, comme le merlan, la plie, le colin ou le cabillaud. Surgelés, ils gardent tous leurs bienfaits nutritionnels et sont moins chers.
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